Marianne a publié ce matin un papier sur La « Sarkoffensive », analysant la stratégie de l'UMP d'ici le 11 février, date à laquelle Ségolène royal annoncera son programme. Extrait :
"Surtout, ne pas laisser passer un jour sans prendre l'initiative, sans bombarder la scène publique de propositions nouvelles, concrètes et innovantes, tout en visant des catégories particulières. Les ouvriers et les employés d'abord, que les socialistes ont laissé à l'abandon, mais aussi les jeunes et les fonctionnaires, que le PS croit attachés à jamais. (...) L'objectif est de mettre la pression maximale sur l'équipe de Ségolène Royal, pour qu'elle manque son rendez-vous du 11 février prochain. « Il lui sera impossible d'être à la hauteur si on met la barre trop haut », explique un proche du ministre de l'Intérieur".
Démonstration immédiate
La démonstation n'a pas tardé. En milieud 'après-midi, le Monde reprend une dépêche Reuters : Nicolas Sarkozy veut revaloriser le statut des enseignants.
"Nicolas Sarkozy a chargé Xavier Darcos d'une mission sur une amélioration des conditions de travail, du statut et du revenu des enseignants."On ne peut prétendre que l'école est une priorité si on n'assure pas le respect et le prestige de la fonction enseignante", écrit dans sa lettre de mission à l'ancien ministre délégué à l'enseignement scolaire le candidat de l'UMP à la présidentielle."Je ne souhaite pas une réforme du statut des enseignants, mais une amélioration nette et indiscutable de leurs conditions de travail, de leur statut social et de leurs revenus", ajoute-t-il."
Bilan
Voilà donc le programme jusqu'au 11 février : des propositions, des arrosages catégoriels, de la surenchère. Ca nous promet une semaine difficile, mais qui peut-être drôle : noyé sous tant de promesses mirobolantes, l'électeur risque bien de se douter de quelque chose, et de regarder en arrière : qu'ont-ils donc fait réellement depuis 5 ans ?