''Le jeune homme, titulaire d'un BTS commercial, habitant Cergy, était venu chercher sa copine à la gare. Vers 16 heures, dans l'espace d'interconnexion RER-métros-gare, il a entendu des cris et vu un mouvement de foule : un homme était violemment frappé par des policiers. "Il était à terre. Les gens se sont regroupés et ont commencé à protester. Les policiers sont arrivés de plus en plus nombreux." Anthony se trouvait sur une passerelle, un étage au-dessus. Il a commencé à filmer les événements.

Rapidement, en quelques minutes, la foule a grossi. "Certains ont commencé à crier : Libérez-le! Libérez-le! " Des premiers échanges de coups ont eu lieu, rapidement réprimés par des "charges" de la police et l'usage de gaz lacrymogènes. "Tout le monde était révolté. Les gens disaient que le jeune avait fait une erreur mais qu'on ne pouvait pas le traiter comme ça." Vers 19 heures, les incidents ont repris. "C'était différent. C'était l'anarchie. Il y en a qui ont commencé à casser partout."''

L'article complet du Monde : "Au début, il y avait un motif de colère. Après, c'était n'importe quoi"