C'était le gros risque de laisser pourrir la situation : tous les jeunes ne sont pas non-violents et bonenfants... On ne peut pas proposer de mettre toute une jeunesse dans la précarité sans risquer d'en subir directement les conséquences.
Alors que parents et élus envisagent de se rendre aux abords de certains établissements pour lancer des appels au calme, le rectorat indique : «La tendance qui se dessine, ce sont des mouvements non politisés qui veulent en découdre avec l'autorité en général. Parmi ces jeunes, il n'y a pas que nos lycéens.» Certains proviseurs disent craindre « un glissement vers un scénario à la novembre».

L'article complet de Libé : En Seine-Saint-Denis, l'angoisse d'un retour de violence