pMp : le petit Monde de paulo

1. Le vendredi 27 mai 2005 à 17:45, par Steph. K.

Sauf que ce n'est pas un gué mais qu'on marche droit vers là où l'on a plus pied.
"Ca nous sortira de l'avancée de l'Europe, qui ne nous attendra pas pour continuer (a-t-on attendu les Non à Maastricht ?)"
Ah bon ! et par quel miracle ? Si les traités actuels continuent en l'absence de constitution la France garde exactement les mêmes pouvoirs en Europe.

2. Le vendredi 27 mai 2005 à 19:11, par Paulo

"Si les traités actuels continuent en l'absence de constitution la France garde exactement les mêmes pouvoirs en Europe".
Tant que ce sont les traités en vigueur, c'est vrai. Mais ca m'étonnerait qu'on reste en l'état longtemps. Et quel poids, quelle crédibilité aura un gouvernement français, quel qu'il soit, pour négocier les suivant ?

3. Le samedi 28 mai 2005 à 12:25, par philippe

Je ne comprends pas tous ces débats.
Il me semblait qu'un peuple se dotait d'une constitution pour se protéger des dérives des pouvoirs executifs, légistatifs et judiciaires. Etant fondamentale et d'émanation populaire, on s'attend à de grands principes compréhensibles par le commun des mortels...
Or ici, on a un texte indigeste, car je ne crois pas être plus idiot que la moyenne et pourtant je patauge dans cet indigeste et trop volumineux pavé, qui tient plus du législatif que du constitutionnel dans sa forme. C'est un texte technocrate fait par des politiciens bien loin des peuples qu'ils représentent. Certes, je comprends que la complexité de la mosaïque européenne impose un cadre un peu complexe. Mais là, vraiment, comment se reconnaitre dans ce texte et avoir confiance dans la protection qu'il est censé nous procurer.

4. Le dimanche 29 mai 2005 à 19:29, par Paulo

"C'est un texte technocrate fait par des politiciens bien loin des peuples qu'ils représentent. "

C'est surtout un traité constitutionnel, alors quon a voulu nous faire croire pendant des semaines que c'était une constitution, beaucoup plus simple.

5. Le lundi 30 mai 2005 à 01:07, par Pierre

Le NON de gauche exprime juste l'envie de traverser le gué en allant vers l'amont de la rivière, et pas vers l'aval, et certainement pas l'envie de rebrousser chemin.

Mais on la traversera, cette rivière, et on la fera, cette Europe.

Simplement les tenants du NON de gauche veulent qu'elle soit plus sociale. Il fallait rappeler aux politiques que nous tenions à ce que les belles promesses d'une Europe sociale qui nous ont fait voter OUI à Maastricht il y a plus d 10 ans n'ont pas été tenues, bien au contraire, et que nous voulons vraiment qu'elles le soient.

6. Le lundi 30 mai 2005 à 01:28, par Pierre

Mon cher Paulo, quand tu dis
"Et quel poids, quelle crédibilité aura un gouvernement français, quel qu'il soit, pour négocier les suivant ?"
je me permets de te rappeler que si depuis près de 20 ans la Grande-Bretagne paie une contribution au budget européen significativement inférieure à ce qu'elle devrait être eu égard à sa population, c'est parce que en son temps Thatcher a posé ses conditions. Et aujourd'hui, alors que Schröder en difficulté économique aimerait bien que la Grande-Bretagne cotise plus, Blair et toute la classe politique anglaise pour une fois unie lui ont clairement fait comprendre que c'était hors de question.

Je pense qu'un NON fort qui marque les esprits européens ne desservira ni la France ni la gauche européenne, au contraire. Je n'hésite même pas à dire que je n'aurais pas pu voter OUI à ce traité sans me sentir un peu "munichois", comme on disait en 1938...

7. Le lundi 30 mai 2005 à 11:56, par Paulo

Mon cher Pierre,

Au vu du résultat, je souhaite de tout coeur que vous ayez eu raison, et que ce non va faire avancer l'Europe dans une direction plus sociale. Si c'est le cas, croyez bien que je vous en serai fortement reconnaissant, et je reconnaîtrai bien volontier que je me suis trompé.
On va donc laisser passer un peu de temps pour voir quelle direction l'Europe prend à la lumière de ce non majoritaire en France et, j'imagine, dans d'autre pays maintenant que l'on a montré la voie.

Clairement, on voulait la même chose, mais par un chemin différent.

8. Le mardi 31 mai 2005 à 23:14, par Batteuse

Pierre daladier

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Je pense qu'un NON fort qui marque les esprits européens ne desservira ni la France ni la gauche européenne, au contraire. Je n'hésite même pas à dire que je n'aurais pas pu voter OUI à ce traité sans me sentir un peu "munichois", comme on disait en 1938...
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"munichois", c'est un mec qui aurait eu des italiennes et qui serait passe au flat-twin apres s'etre fache avec le doux Che ? :-}

Olivier - et le plombier polonais est-il yaltois ?